Ranters Theatre Company
Intimacy
© © Paulo Pacheco
Création, Ranters Theatre Company
Mise en scène, Adriano Cortese
Texte, Beth Buchanan, Adriano Cortese, Raimondo Cortese, Paul Lum, Patrick Moffatt
Avec Beth Buchanan, Adriano Cortese, Patrick Moffatt
Chorégraphe, Alison Halit
Vidéo, Keri Light
Son, David Franzke
Lumières, Govin Reuben
Coréalisation La Commune centre dramatique national d’Aubervilliers ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien du Gouvernement Australien – Australia Council for the Arts et du Gouvernement de la région Victoria, dans le cadre du programme « Creative Victoria »
Spectacle créé le 1er octobre 2010 au Malthouse Theatre, dans le cadre du Melbourne International Arts Festival
Écrite à partir de rencontres avec des passants dans une rue de Melbourne, Intimacy dresse un portrait tour à tour drôle et dérangeant de nos vies d’aujourd’hui, où affleure une sourde inquiétude. La pièce interroge l’intimité paradoxale qui peut se nouer entre deux inconnus, comme celle que permet la scène de théâtre.
Depuis plus de vingt ans, la compagnie australienne emmenée par Adriano Cortese pratique un théâtre expérimental qui sonde les rituels du quotidien et l’étrangeté qui se fait jour sous le vernis des conventions sociales. Comment faisons-nous l’expérience des mondes que nous habitons ? Comment, à la façon d’un acteur, interprétons-nous notre vie ? Ces questions, au cœur de leur travail, trouvent une nouvelle acuité dans Intimacy. Tout commence dans une rue de Melbourne, où un des membres de la compagnie sort un soir pour échanger avec des personnes rencontrées au gré du hasard. Les conversations qu’il enregistre passent du plus trivial au plus existentiel, tissant une partition millimétrée autour des faux-semblants de nos relations aux autres. Jouant des écarts entre ce premier matériau textuel et les corps sur scène, recherchant le flottement et l’ambiguïté au cœur de la parole quotidienne, la mise en scène épurée et joueuse révèle les failles qui parsèment les récits que l’on donne de soi aux autres et à soi-même. Les rites sociaux et les habitudes de langage sont progressivement défaits, ouvrant une réflexion sur notre condition de spectateur et sur les conditions de possibilité de l’intimité au théâtre.
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Durée : 1h05
Spectacle en anglais surtitré en français
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